
Durante estos días, el Parlamento Europeo se está posicionando sobre un texto histórico para la biodiversidad, el clima y la resiliencia de nuestras sociedades: la normativa sobre la restauración de la naturaleza. Ce texte ambitieux a pour objectif la mise en place de mesures de restauration sur 20 % des aires terrestrial et Maritimes de l’Union européenne (UE) d’ici à 2030, et sur all les écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici a 2050.
O, esta propuesta legislativa, tout comme celle qui vise à réduire l’utilisation de pesticidas dans l’UE, fait l’objet de vives attaques au Parlement européen, allant jusqu’à la demande de son rejet – notamment par le Parti populaire européen (EPI). ¿Motivo invoqué? Estas leyes amenazan la seguridad alimentaria de Europa.
Un declive vertiginoso
Devant la vulnérabilité de notre système agricole face aux crisis du climat et de l’erosion de la biodiversité, vingt-sept organization paysannes, de solidarité internationale, de protection de l’environnement et des consommateurs soulignent au contraire l’importance de ce reglement pour garantizar la resiliencia y productividad de los ecosistemas agrícolas.
El futuro de nuestra agricultura depende de la buena salud de los ecosistemas. C’est un fait : depuis les années 1990, les population d’oiseaux vivant en milieu agricole connaissent un déclin vertigineux (un tiers des effectifs ont disparu entre 2001 et 2018 en France), all comme les population d’insectes pollinisateurs.
Estas dispariciones son sintomáticas del estado de conservación de nos terres agricoles. En causa : l’intensificación de prácticas agrícolas en los campos de soixante desnières années (uso masivo de aceites y pesticidas, ampliación de parcelas, arranque de heno…), pero también la artificialización de soles, que destruye y fragmenta espacios naturales et agricoles.
La producción agrícola está fuertemente impactada por las consecuencias del cambio climático y la degradación de la biodiversidad. Selon la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), la dégradation des terres a notamment « supuso una reducción de la productividad agrícola en un 23 % de la superficie terrestre »et la valeur monétaire des déficits de récoltelies à la disparition des pollinisateurs présente « entre 235 y 577 mil millones de dólares » [entre 217 et 534 milliards d’euros environ] par an au niveau mondial.
Diversificación y rentabilidad
Car la biodiversité replete des écologiques vitales et irreplaceables (santé des soles, stockage de l’eau et du carbone, pollinisation des plantes…), indispensable para la producción alimentaria y para la viabilidad de las filières agricoles. Ainsi, además de que están diversificados, más los agrosistemas son productivos, rentables (car moins dependientes d’intrants de synthèse) y robustos (face aux maladies et aléas climatiques notamment).
Il vous restar 52,68% de este artículo à lire. La suite está reservada aux abonnés.