PAGNuestro estreno fue por su larga trayectoria política, el presidente Recep Tayyip Erdogan no se dirigió al presidente preelectoral el martes 14 de mayo en Turquía. Aux manettes du pays depuis vingt ans, the chantre de l’Islam politique turc brigue un troisième mandat, espérante se mantenir à la fonction supreme jusqu’en 2028. An assez lointain horizon pour lui permettre de remodeler le pays à sa guise de él. Son souhait de he est d’édifier la «Deuxieme Republique»qu’il veut más marquée religieusement, más autocratique, más distancia de Occidente que celle fondée par Mustafa Kemal dit «Atatürk» il ya cent ans.
Cet objectif pourrait lui échapper. Las sondas donnent à son rivales de él, se une Kemal Kiliçdaroglu, el candidato a una oposición, un ligero avance, aunque ni Luis ni M. Erdogan no tienen la seguridad de poder recoger más del 50% de las voces pour être élu des la primera gira. Le portrait inattendu de la course de Muharrem Ince, un crédité outsider de 2% à 4% des intents de vote, pourrait beneficier à l’opposition.
Pour le «reis» tout-puissant, rien n’est plus comme avant. Ses diatribes de él, sa faconde, ses largesses electorales (il vient d’annoncer une seconde hausse de salaire en une semaine pour les fonctionnaires) peinent à séduire. Certes, il jouit encore d’une base solide, estimée à 30% ou 40% de l’electorat, mais son emprise s’est estampée, en grande partie à cause de la piètre position de l’économie, l’inflation surtout ( 44% in avril, sur un an), qui frappe la population de plein fouet.
Depreciación de la libra turca
Il en est le principal responsable. C’est lui qui, depuis sa réélection avec des prérogatives élargies en 2018, decide la política monetaria de Turquía, un país industrial de 85 millones de habitantes, un centro logístico, un carrefour de l’energie. En autocrate qui se respeta, M. Erdogan a sistématiquement foulé aux pieds les Institutions, la banque centrale au premier chef, limogeant trois gouverneurs en deux ans. Es una política impuesta que consiste en baisser les taux d’intérêt pour juguler l’inflation avec un résultat inverse ainsi que la dépréciation de la livre turque.
Kemal Kiliçdaroglu prometió restaurar la independencia de la institución y embestir los taux d’inflation a un chiffre. L’économie doit être remise sur les rails, mais la démocratie aussi. Des millers de prisonniers et d’exilés espèrent une amnistie. M. Kiliçdaroglu está engagé à faire liberer le kurde leader Selahattin Demirtas ainsi que le mécène Osman Kavala, unjustement condenmés par une justice aux ordres.
Además, l’alliance de l’opposition ambitionne d’en finir avec le système hyperprésidentiel instauré par M. Erdogan, notamment son pouvoir discrétionnaire de gouverner par décret de son palais de plus de 1000 pièces érigé à la périphérie d’Ankara. Un edificio sobredimensionado que promete transformarse en «musée du gaspillage».
Si M. Erdogan pierde esta elección, la población ganará en libertad, en prosperité aussi, à condition que le nouveau gouvernement s’attache à assainir l’économie. Bienvenue après vingt ans d’un pouvoir sans partage, l’alternance aurait des séquences bien au-delà des frontières de la Turkey, marcando un nuevo départ dans les Relations avec l’Union européenne et les Etats-Unis. Elle enverrait aussi un message positif aux dirigeants des democraties en montrant que leurs homologues populistes à poigne peuvent être vaincus par les urnes.